Je confirme que notre secteur jouit d'un très haut niveau de dialogue social, et ce dernier est à la fois structuré et permanent. Nous rencontrons les syndicats de salariés presque toutes les semaines.
La grève qui a éclaté en France et la crise consécutive sont indépendantes de la grève survenue aux États-Unis, qui portait principalement sur la rémunération des auteurs au regard de l'intelligence artificielle. En France, nous n'avons aucune divergence sur ce sujet avec les artistes, les auteurs et les salariés, étant tous convaincus de l'importance du droit d'auteur en matière d'intelligence artificielle.
La crise qui s'est manifestée en France procédait exclusivement de revendications salariales. Les salariés considéraient en effet que les salaires devaient être augmentés de 20 % pour rattraper l'inflation, de 29 %. Or, comme indiqué précédemment, les financements des diffuseurs historiques depuis 2007 n'ont augmenté que de 11 %. De plus, nous avions déjà procédé à des revalorisations salariales à hauteur de 9 %, qui ont été complétées par une augmentation de 3,5 % en 2023.
Nous avons d'ores et déjà commencé à nous réunir avec les syndicats de salariés pour travailler à la restructuration et la modernisation de la convention collective du secteur.