Cet avenant a été signé après une période inédite de grèves et de revendications sociales. Il a été signé majoritairement par les organisations syndicales, avec une représentativité de 62 % des salariés. Il a aussi été signé par l'ensemble des organisations de producteurs.
L'avenant a entraîné une revalorisation immédiate pour tous : 5 % pour les rémunérations inférieures à 1 100 euros par semaine et 3 % pour les rémunérations supérieures à ce seuil. Nous avons constaté collectivement que les réalités économiques des différents types de production couverts par cette convention collective variaient selon les genres. Deux phases de revalorisation sont prévues, en juillet 2024 et en juillet 2025, pour la fiction et le flux.
Dans les six prochains mois, nous aurons à engager un travail de fond sur les périmètres et le champ d'application, de manière à différencier ce qui relève de la fiction, du flux, du documentaire et du spectacle vivant. Nous retravaillerons également les définitions de fonction attachées à chaque genre. Il s'agit d'un chantier ambitieux, qu'il nous faudra mener à bien dans un délai réduit. En tant qu'organisations patronales, nous tenions à montrer notre volonté à travailler sur ce sujet, en concertation avec les syndicats de salariés.
Il me paraît utile de rappeler que le marché publicitaire est sous contrainte, comme l'ont précisé les représentants de salariés auditionnés ce matin. Cette situation se traduit par des baisses budgétaires significatives, qui sont relativement spectaculaires dans le cas du flux. Malgré ce contexte difficile, la qualité de notre dialogue social nous a permis de faire aboutir cet accord.