Pour revenir un peu en arrière, nous sommes pour la régulation, lorsqu'elle est juste et qu'il s'agit d'équilibrer les termes entre des plateformes internationales qui n'ont pas les mêmes règles que nous et des plateformes françaises, ou entre des groupes de pression et nous. De toute façon, ce n'est pas que nous sommes pour la régulation, elle existe : elle est toutefois orientée par des lois et des règlements qui ne nous semblent ni justes, ni équitables, ni conformes à l'intérêt général en ce qu'ils privent notre secteur de toute possibilité d'évolution.
Dans cinq ans, les questions sur les jingles de publicité de Gulli ou pour savoir si l'on a mis 20 % ou 22 % de programmes à tel endroit seront totalement surannées. On aura raté les sujets importants que sont la distribution de nos programmes, la consolidation, les moyens qui y sont consacrés, l'équilibre entre le secteur public et le secteur commercial. Tous ces choix sont politiques et auront des conséquences significatives. Nous n'y sommes qu'en aval.