Il avait été envisagé, avant même le projet de fusion, de céder le contrôle de M6, étant rappelé que notre actionnaire est limité, du fait de la loi, à 49 % – il en détient dans les faits un peu plus de 48 %. Notre actionnaire a considéré qu'il fallait être leader, face à la concurrence internationale, dans les pays où il opère, à commencer par l'Allemagne, où il réalise des investissements considérables dans le streaming autour de ses chaînes RTL. Voyant que l'opportunité ne se présentait pas en France, il avait décidé de céder le contrôle de M6. Au terme des discussions avec Bouygues, il a préféré tenter la fusion pour laisser un groupe français puissant, en en transférant le contrôle. Malheureusement, les autorités de la concurrence ne l'ayant pas souhaité, nous sommes revenus à la case départ. C'est à ce moment-là que notre actionnaire a réexaminé le marché, lequel ne permettait pas, notamment pour des raisons juridiques, la cession du contrôle de notre groupe. Cela n'a nullement pour conséquence de diminuer les investissements qu'il compte engager. Je lancerai le 6 mars un grand plan en faveur du streaming pour notre société. Les investissements de toute nature, externe ou interne, continueront d'être réalisés.
Étant tenu au respect des clauses de confidentialité signées avec les sociétés qui souhaitaient se porter acquéreur, je pourrai, si vous le souhaitez, transmettre par écrit à votre commission le montant des offres.