Je rejoins les propos de Jean-Loup Chirol quant à la mainmise des chaînes sur les programmes. Étant en position de faiblesse et de précarité face à la chaîne, le producteur ne peut défendre sa position, sous peine d'être définitivement écarté. La précarité de nos employeurs vis-à-vis de leurs clients finaux est comparable à notre propre précarité envers les producteurs. Un intermittent ayant un conflit avec son producteur s'expose à perdre toute chance de retravailler avec lui : le producteur est également dans cette situation vis-à-vis de la chaîne. À cet égard, le regroupement des sociétés de production pourrait avoir un effet positif, car il est bien plus facile de se séparer d'un petit producteur que d'un groupe puissant.