Le lien existe, mais il n'est pas suffisant. La situation n'est pas facile pour les agriculteurs des outre-mer. Nous échangeons avec les producteurs de bananes, notamment sur les sujets bio. À La Réunion, par exemple, les exploitants importent beaucoup de matières premières de l'Hexagone parce qu'ils ne peuvent pas les produire sur place. Il est important de renforcer les liens avec les coopératives des départements d'outre-mer. J'ai rencontré hier M. Jean-Rémi Duprat, responsable de la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf) de Martinique, qui travaillait auparavant dans la région Nouvelle-Aquitaine. Nous avons évoqué le sujet délicat du lien avec les agriculteurs ultramarins. Nous devons bien sûr les écouter, mais, sans vouloir leur renvoyer la balle, ils se sentent aussi assez éloignés des problèmes de la métropole.