Le premier concerne les quartiers anciens dégradés (QAD) et le second les monuments historiques. Celui-ci doit durer encore un an, jusqu'à la fin de l'année 2023, alors que le premier doit s'interrompre en principe à la fin de l'année 2022. C'est la raison pour laquelle j'émettrai un avis favorable à l'amendement suivant, le n° 3345 de M. François Jolivet, qui vise à prolonger d'un an le volet QAD. Ainsi, les deux volets du dispositif Malraux arriveraient à échéance en même temps, à la fin de l'année 2023.
Une évaluation du dispositif est par ailleurs prévue au cours de l'année à venir. Avant de revoir les taux de réduction de l'impôt, il me semble préférable d'attendre les conclusions de cette évaluation, d'autant qu'une redondance pourrait exister entre le dispositif Malraux et le dispositif Denormandie, qui vise les mêmes objectifs dans certains centres-villes. S'il y a lieu de faire évoluer les taux pour améliorer l'efficacité du dispositif Malraux, ce à quoi je ne suis nullement opposé, nous pourrons l'envisager dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024. Telle est la proposition que je vous fais. Je vous invite donc à retirer ces amendements au profit de l'amendement n° 3345 de M. Jolivet.