J'émets un avis favorable à l'amendement sous-amendé. Il s'agit d'appeler les autorités de la République d'Azerbaïdjan, plutôt que les y inviter, à répondre positivement aux initiatives arméniennes.
Par ailleurs, si celles-ci visent à négocier et à conclure un traité de paix qui ouvrirait la voie à une nouvelle ère de prospérité des relations bilatérales, elles doivent apporter des garanties de sécurité à l'Arménie et assurer le respect des frontières des deux pays. En outre, il importe de préciser que les négociations doivent se dérouler dans le cadre d'une médiation internationale. Récemment, Ilham Aliyev a considéré que l'Arménie est une ancienne terre azerbaïdjanaise, affirmant : « Ce n'est un secret pour personne : au XXe siècle, les terres de l'Azerbaïdjan ont été partiellement cédées à l'Arménie ». Il revendique régulièrement Erevan. Dans ce déséquilibre des forces et dans cette menace permanente, il importe que les négociations d'un traité de paix se déroulent dans le cadre d'une médiation internationale.