Certes, ces accords posent un problème de cohérence diplomatique. J'en ai discuté, à ma demande, avec Mme von der Leyen. Toutefois, ils peuvent être un levier de la négociation avec l'Azerbaïdjan.
Par ailleurs, la proposition de résolution n'a pas pour objectif de condamner l'UE mais de lui demander de contribuer économiquement, militairement et diplomatiquement à l'intégrité territoriale de l'Arménie. Les deux amendements entravent toute action positive en la matière. J'émets donc un avis défavorable.
Les capacités militaires de l'Azerbaïdjan sont indépendantes des accords gaziers. Elles sont montées en puissance depuis 2005. Je tiens à votre disposition des cartes démontrant clairement que l'écart entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie en matière militaire est bien antérieur aux accords gaziers.