La discussion générale est close.
Je vais céder la présidence de cette réunion à Mme Mireille Clapot pour me rendre à l'hommage à Robert Badinter, dont je m'honore d'avoir été l'ami.
Auparavant, je tiens à remercier Mme la rapporteure d'avoir rédigé et présenté son rapport dans les termes qu'elle a choisis. La volonté de défendre les Arméniens et de préserver la République d'Arménie fait l'unanimité entre nous. Les amendements peuvent faire émerger des divergences mais nous devons être conscients, les uns et les autres, que ce qui nous sépare est, pour l'essentiel, purement tactique.
Certains s'inquiètent que la légitimité des droits à la réparation du peuple arménien soit bafouée. D'autres, qui ne sont pas en opposition aux premiers, estiment que tout, dans la situation actuelle, doit être mis en œuvre pour assurer la paix et le respect de la souveraineté, dont il est juste de dire qu'elle est partiellement mise en cause par l'Azerbaïdjan, de la République d'Arménie. Telle est la ligne suivie par le Premier ministre Pachinian.
Pour ma part, je souscris pleinement au sous-amendement AE28 de Mme la rapporteure à mon amendement AE13.
La discussion des amendements fera sans doute émerger des différences d'appréciation mais nous devons être conscients qu'elles sont purement tactiques et que nous sommes fondamentalement unis pour contribuer à la sauvegarde des droits souverains de l'Arménie que sont son indépendance, sa liberté et son intégrité territoriale.