J'ai demandé, avec Sarah Tanzilli, la liste exacte de ces prisonniers, pour envisager une action de parrainage. Dès que nous l'aurons, nous proposerons une action visible, comme nous l'avons fait pour les otages israéliens à Gaza.
S'agissant des heurts dans le Syunik, un soldat arménien a d'abord tiré sur les positions azerbaïdjanaises en territoire arménien, après une rupture de la chaîne de commandement, donc sans ordre de tir. L'armée et le gouvernement arméniens ont eu à cœur d'assurer la transparence sur ce tir et de lancer immédiatement une enquête pour en comprendre l'origine, dans un esprit de désescalade. La nuit suivante, à trois heures du matin, l'Azerbaïdjan a bombardé les positions arméniennes, faisant quatre morts et un blessé. À présent, il prend prétexte de ce tir isolé et non commandé pour accuser l'Arménie d'adopter une position belliqueuse et l'EUMA d'être partie prenante de sa volonté d'escalade guerrière et de ne pas être impartiale, alors même que le tir initial a eu lieu dans une zone où se trouve une base militaire russe, ce qui en interdit l'accès à l'EUMA.