J'ai déposé un amendement visant à compléter la résolution en y intégrant un appel à l'évacuation des territoires occupés par l'Azerbaïdjan. Si les sanctions sont prévues en cas de nouvelle agression, c'est pour en assurer la gradation. Il ne faut pas abattre toutes ses cartes d'un coup.
S'agissant des accords gaziers, nous discuterons d'une action commune dans le cadre du groupe d'amitié.
Concernant l'aide humanitaire, le besoin de logements est énorme. Je félicite le gouvernement arménien d'avoir pris à bras-le-corps les problèmes soulevés par l'afflux de 100 000 réfugiés, ce qui est considérable pour un pays de 3 millions d'habitants. Pourtant, il l'a fait. Au lendemain du 19 septembre, chaque réfugié du Haut-Karabakh avait un toit au-dessus de la tête. Tous ont été logés, non sous tente mais dans des écoles et des hôtels réquisitionnés. À présent, il leur faut un logement pérenne. S'agissant d'un petit pays, l'aide de l'UE est nécessaire, d'autant qu'il y va de la stabilité politique de l'Arménie.
La France et l'Inde ont fourni des armes défensives. En la matière, la France a joué un rôle pionnier. Il appartient aux autres pays de suivre son exemple.