Je partage vos préoccupations. Les jeunes élèves habitant les territoires les plus isolés connaissent des difficultés qui accentuent les inégalités, soit parce qu'ils doivent s'expatrier pour suivre la formation de leur choix, soit parce que leurs temps de transport sont importants, soit parce qu'ils sont en internat.
C'est la raison pour laquelle nous devons accorder toute notre attention aux territoires éducatifs ruraux. Ce dispositif, consistant à réfléchir de manière globale à l'échelle d'un territoire, est en expansion – le nombre de territoires concernés est passé de 64 l'an passé à 201 cette année –, conformément à nos objectifs. Nous travaillons également sur les cartes scolaires des établissements de proximité afin d'offrir aux élèves des options diversifiées. Enfin, nous œuvrons au développement des internats pour accueillir les élèves dans les meilleures conditions.
Je viens seulement de prendre pleinement la mesure de cet enjeu et des réponses que nous y apportons. Ancienne élue d'un territoire rural, je suis sensibilisée à cette question et je veillerai à essayer de remédier au mieux à ces inégalités géographiques.