S'agissant de la participation à l'effort collectif demandé aux différents ministères, celui de l'éducation nationale devra rendre 683 millions d'euros. J'ai eu l'occasion d'indiquer que nous pourrons, pour ce faire, restituer des crédits mis en réserve, c'est-à-dire des crédits qui étaient gelés, ce qui n'aura donc pas de conséquence pour le financement des mesures annoncées. Aucun poste ne sera supprimé et les emplois prévus pour mener les réformes en cours seront bien créés.
Pour ce qui est des AESH, nous souhaitons revaloriser leur fonction. Les organisations syndicales que j'ai rencontrées ont unanimement reconnu que l'école inclusive mérite toute notre attention car elle fait face à de graves difficultés. J'en suis parfaitement consciente. Je travaillerai avec les ministères concernés à la définition d'une politique cohérente en la matière.
Quant à la carte scolaire de La Réunion, je ne connais pas suffisamment la situation de l'école que vous mentionnez pour vous répondre immédiatement, mais nous allons nous y pencher. Je sais combien le sujet de la carte scolaire est sensible, mais soyez assurés que nous veillons à tenir compte des spécificités de chaque département. Je crois savoir que l'île de La Réunion perdra 473 élèves à la rentrée 2024 par rapport à la rentrée 2023 mais que, compte tenu du dédoublement des classes en REP, nous prévoyons d'y affecter trente-huit équivalents temps plein supplémentaires.