Nous sommes avant tout des fournisseurs de contenu, qu'il s'agisse de télévision, de radio, du web ou des réseaux sociaux. À ce titre, nous nous appuyons sur les opérateurs existants. Nous nous sommes attachés à créer des redondances, des routes multiples, dans chacun des neuf territoires où nous intervenons. Si un câble sous-marin vient à être coupé, comme cela arrive assez régulièrement, cela rend possible la diffusion de nos contenus aux téléspectateurs au moyen d'un autre câble sous-marin ou d'un accès par satellite.
D'autres supports nous permettent de créer des redondances : la modulation de fréquence (FM), la télévision numérique terrestre (TNT), les bouquets satellites, ou, plus récemment les box internet. Le web lui-même nous offre un moyen supplémentaire de diffuser nos contenus tout en répondant à de nouvelles pratiques.
Pour les mêmes raisons, nous évitons autant que possible de concentrer tous nos moyens de production audiovisuelle sur un seul site. Nous nous efforçons d'en maintenir au moins un second par territoire comme à Saint-Pierre de La Réunion dans le sud de l'île, à Basse-Terre en Guadeloupe ou encore à Miquelon à Saint-Pierre-et-Miquelon. Aux sites permanents s'ajoutent des régies mobiles de radio et des équipements encore plus légers. Grâce à toutes ces technologies nous sommes capables, même en situation extrême, de rendre aux populations l'essentiel du service en diffusant un journal d'informations.
Nos neuf sites principaux disposent de groupes électrogènes permettant de tenir de trois à cinq jours sans raccordement aux réseaux d'électricité. Nous nous sommes aussi équipés de téléphones satellite et avons constitué des réserves d'eau, notamment à Mayotte et en Guadeloupe.
Malgré l'humidité et les autres difficultés propres au climat des outre-mer, nous entretenons nos bâtiments pour qu'ils soient en bon état quand survient un risque naturel.