Notre objectif est, d'une part, de faire un état des lieux des risques naturels et des effets potentiels du réchauffement climatique et, d'autre part, d'évaluer notre capacité à y faire face et à permettre à la vie normale de reprendre son cours aussi vite que possible.
Nous avons pu tirer des enseignements, qui ne sont pas tous positifs, de la gestion d'Irma. En ce qui concerne Belal, le bilan semble plus favorable.
L'état des réseaux, leur accès et leur raccordement sont de qualité diverse en outre-mer. En Guadeloupe, il me semble que nous avons des raisons d'être inquiets en ce qui concerne la distribution d'eau. Quelles seraient les conséquences d'un désordre majeur, notamment sur la situation sanitaire ? De quels outils disposez-vous pour y répondre ?
Comment êtes-vous organisés pour intervenir en tous les points des territoires dont la géographie est complexe et pour porter assistance à tous les habitants ?
Vous participez à l'élaboration des plans Orsec– organisation de la réponse de sécurité civile – et Orsan – organisation de la réponse du système de santé en situations sanitaires exceptionnelles. Comment anticipez-vous les évolutions futures – on prédit souvent que les désordres climatiques ne seront pas plus nombreux mais plus intenses –, notamment dans vos investissements ? Comment intégrez-vous les habitudes locales pour faire face aux aléas ?
J'ai bien noté que France Télévisions œuvrait à la prévention. Travaillez-vous ensemble pour parfaire l'information délivrée ?
Comment prépositionnez-vous les équipements pour pallier les éventuelles défaillances de réseaux ?