Nous avons l'habitude de travailler avec les hôpitaux de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy. J'ai d'ailleurs été saisi par la directrice de celui de Saint-Marin il y a deux jours pour une question relative à un transport de patient.
Mais le CHU de la Guadeloupe est un établissement relativement fragile du point de vue financier et il souffre, en outre, d'un manque d'attractivité pour le personnel médical, quelles que soient les spécialités. Certains de nos praticiens assurent régulièrement des consultations dans d'autres hôpitaux, notamment à Saint-Martin. Est-ce suffisant ? Je n'en suis pas convaincu. Faudrait-il aller plus loin ? Très certainement. Cela fait partie des axes sur lesquels nous devons progresser.
Vous avez également soulevé le problème du transport sanitaire. Disposer d'un hélicoptère ne serait pas du tout un gadget. Nous en avons vraiment besoin, bien entendu pour faire face à un événement majeur, mais aussi pour assurer de manière régulière les transferts de patients depuis Saint-Martin et Saint-Barthélemy. C'est plus que nécessaire.