Le travail sur l'ouverture du nouveau CHU se fait en concertation avec la préfecture et avec l'ARS. Un comité de pilotage se réunit régulièrement et les questions soulevées à propos de l'eau ou des routes sont sur la table. À ce jour, nous ne disposons pas de toutes les réponses. Ainsi, bien qu'une réserve en eau soit prévue, l'opérateur chargé de la gestion de l'eau potable sur le territoire ne nous garantit pas totalement une disponibilité qu'il a du mal à assurer pour l'ensemble de la population. Le risque existe donc qu'il faille, après un événement climatique majeur, faire des choix entre l'alimentation en eau potable de la population et celle du CHU, ce qui induit des enjeux sur les plans humain, éthique et social. Nous travaillons aussi, avec l'ARS, à des solutions alternatives et étudions la possibilité de puiser directement dans des eaux de captage, mais c'est là un travail en cours et sur lequel nous avons besoin de progresser.
Pour ce qui est des routes, l'État n'est pas seul concerné, car les opérateurs territoriaux le sont aussi. Je le répète, les questions sont sur la table, mais nous n'avons pas encore les réponses.