L'archipel guadeloupéen est habitué à la gestion des risques naturels majeurs, qu'ils soient cyclonique, sismique, volcanique ou de tsunami.
Pourtant, certaines évolutions se font sentir. Les derniers événements climatiques majeurs ont ainsi montré une aggravation du risque lié à l'eau potable. Il est difficile, après un cyclone ou une dépression tropicale, de distribuer de l'eau potable non seulement à l'ensemble de la population, mais également au sein du CHU de la Guadeloupe, ce qui crée d'importantes difficultés dans la prise en charge des patients. Cette fragilité, qui était moins identifiée par le passé, est très prégnante aujourd'hui.
Par ailleurs, le CHU s'installera au second semestre 2024 sur un nouveau site, qui a été spécifiquement conçu pour résister aux cyclones les plus forts comme aux séismes et pour garantir la continuité de l'activité.