Mon propos liminaire sera bref dans la mesure où la Guyane est fort heureusement peu exposée aux catastrophes naturelles – le risque sismique est faible et le risque cyclonique inexistant.
Les risques sont liés à l'urbanisation dans des territoires qui n'ont pas été aménagés à cet effet. Il s'agit principalement de glissements de terrain et d'inondations. Je pense à une catastrophe survenue il y a une dizaine d'années sur la colline de Cabassou, qui a causé la mort de quatorze personnes et sur laquelle le retour d'expérience nous permet d'organiser un exercice du Samu en 2024.
Si les risques naturels sont limités, la Guyane n'en est pas moins exposée à des risques d'autre nature. Du fait du réchauffement climatique, elle a ainsi connu deux saisons sèches anormalement longues qui ont donné lieu à des crises hydriques dans les communes de l'intérieur, crises aggravées par le défaut d'entretien des canalisations imputable au manque de ressources des collectivités territoriales. Enfin, il faut citer le risque sanitaire lié à l'orpaillage illégal et à la diffusion de mercure dans l'eau qui en résulte.