Chaque année, lorsque nous décrivons le parc de logements, nous mesurons la part de ceux qui sont vacants. Celle-ci se situe à 8 %, ce qui représente environ 3 millions de logements, toutes raisons de vacance confondues.
L'étude publiée hier par le Sdes ne retient que les logements vacants depuis plus d'un an – ce qui en élimine la moitié, ceux qui correspondent à une vacance « frictionnelle », comme une période de travaux entre deux locataires. Cette vacance de plus ou moins longue durée peut être due à la qualité insuffisante du logement, à des questions de succession, au départ en maison de retraite de personnes âgées ou à des causes plus difficiles à évaluer dans les zones où il n'y a pas vraiment de pression immobilière.
Du côté de l'Insee, nous allons publier mi-janvier un bouquet d'études sur les logements vacants, toutes durées confondues : l'étude nationale sera complétée par des déclinaisons effectuées par les directions régionales de l'Institut. Nous allons évaluer les taux de vacance et leur évolution au cours des dernières années, notamment dans les zones tendues. Ces études n'étant pas encore publiées, je ne peux pas vous en donner les résultats, mais elles pourront éclairer vos travaux s'ils ne sont pas terminés.