Ces enquêtes sont fondées sur les déclarations des ménages, leur opinion, leur ressenti. Nous n'allons pas chez eux vérifier le nombre de pièces, l'absence d'eau chaude ou la proximité des transports en commun. Nous leur demandons si leur logement est accessible par les transports en commun, s'il est proche des commerces, s'il y a des espaces verts dans les environs, s'ils sont confrontés à des problèmes de pollution ou d'insécurité. Tout est déclaratif.
S'agissant des différences territoriales, nous distinguons l'aire de Paris, puis des périmètres autour des villes très grandes, grandes, moyennes et plus petites. Les réponses aux questions sur les défauts d'environnement varient en effet beaucoup selon les territoires. Un tiers des ménages vivant dans des aires de moins de 200 000 habitants évoque des difficultés d'accès aux transports en commun ou le manque de commerces dans les environs, problèmes qui ne concernent quasiment aucun Parisien. À l'inverse, l'accessibilité par la voiture sera plus compliquée pour les urbains que pour les ruraux. Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) donnent aussi lieu à une exploitation des données spécifique, afin d'y mesurer l'ampleur de ces défauts d'environnement. En ce qui concerne les classes d'âge, il faudrait que je regarde quelles sont les données disponibles.