Je partage l'indignation du rapporteur et perçois une gêne chez nos collègues de droite. La région Île-de-France s'est fourvoyée, elle n'avait que la hausse des tarifs à la bouche et, à présent, celle-ci touche tout le monde : c'est la taxe Pécresse sur les Jeux olympiques. Vous voulez supprimer cet article pour éviter de débattre et de chercher une meilleure solution. Au contraire, trouvons-en une !
Oui, des gens, travaillant ou non à Paris, n'ont pas d'abonnement et devront y payer plus cher leurs déplacements. « Que viennent-ils faire ? », dites-vous, comme s'il y avait une citoyenneté de seconde zone – c'est dingue d'entendre ça ! Il y aurait ceux qui ont accès à la métropole et ceux qui, s'ils veulent y venir, doivent payer plus cher, qu'ils aillent aux Jeux olympiques ou pas.
Au contraire, les propositions de taxes additionnelles sur les palaces ou les jets privés sont indolores. Je le dis d'ailleurs avec une pointe de regret car j'aimerais qu'elles soient dissuasives : moins de jets privés, c'est moins de nuisances pour le climat et pour les habitants autour du Bourget. Puisque cela n'affectera pas l'activité économique, souffrez que nous débattions de solutions alternatives à la taxe Pécresse sur les Jeux olympiques.