Vous souhaitez empêcher la hausse des tarifs d'Île-de-France Mobilités pendant les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, prévue pour financer l'offre supplémentaire de transports en commun – le ticket à l'unité passera ainsi à 4 euros. Vous proposez plutôt d'augmenter fortement la taxe de séjour additionnelle.
Vous omettez de préciser que l'augmentation n'affectera qu'à la marge les voyageurs franciliens : le prix sera toujours le même pour les titulaires d'abonnements mensuels et annuels, mais aussi pour les bénéficiaires de la tarification sociale ou de forfaits préférentiels, comme les seniors ou les adultes handicapés. Cela concerne la moitié des 10 millions d'usagers quotidiens des transports en commun. Quant aux 4 millions d'usagers occasionnels du métro, des bus, des RER et des trains de banlieue, il leur est tout à fait possible d'anticiper leurs achats de tickets à l'unité ou en carnet, au tarif habituel, avant le 20 juillet 2024, ou de souscrire à l'abonnement gratuit Liberté + qui permet, sous réserve de présenter un justificatif de domicile en Île-de-France, de payer leurs trajets de métro et de bus 1,73 euro seulement.
L'évolution des tarifs touchera donc principalement les visiteurs et touristes présents pour les JO, qui seront aussi les bénéficiaires de l'augmentation de 15 % de l'offre de transport prévue. Il ne paraît donc pas injuste qu'ils contribuent à son financement.
De plus, nous sommes réticents à inverser une décision prise par l'établissement public Île-de-France Mobilités, autorité organisatrice des mobilités compétente.
Le groupe Horizons et apparentés ne soutiendra pas la proposition de loi.