Intervention de Nadège Abomangoli

Réunion du jeudi 1er février 2024 à 14h00
Commission d'enquête sur l'attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision à caractère national sur la télévision numérique terrestre

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

Le 20 décembre 2023, la CGT et le Syndicat national des journalistes d'Altice Media ont publié un communiqué de presse selon lequel « En invitant Thaïs d'Escufon à venir en plateau débattre en direct sur les violences sexistes et sexuelles hier soir, notre chaîne a sciemment laissé la parole à une militante d'extrême droite qui a multiplié les contre-vérités et les incitations à la haine raciale. » La conclusion était assez sévère : « Vive la liberté d'expression, non au racisme en direct à la télé, à une heure de grande écoute. »

À la suite d'un tel communiqué, comment s'instaure en interne le dialogue avec les syndicats, et au sein des rédactions ? Quelles suites lui avez-vous données ?

Quelles limites posez-vous entre la liberté d'expression et d'informer, d'une part, et l'obligation qui vous est faite de ne pas contribuer à l'incitation à la haine raciale d'autre part ?

Enfin, vous avez évoqué le comité d'éthique, formé de personnalités ayant exercé la profession de journaliste. Sa composition ne pourrait-elle pas être davantage ouverte à des acteurs de la société civile, œuvrant par exemple contre le racisme et pour le féminisme, afin de mieux vous éclairer sur ces sujets ?

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