Le 20 décembre 2023, la CGT et le Syndicat national des journalistes d'Altice Media ont publié un communiqué de presse selon lequel « En invitant Thaïs d'Escufon à venir en plateau débattre en direct sur les violences sexistes et sexuelles hier soir, notre chaîne a sciemment laissé la parole à une militante d'extrême droite qui a multiplié les contre-vérités et les incitations à la haine raciale. » La conclusion était assez sévère : « Vive la liberté d'expression, non au racisme en direct à la télé, à une heure de grande écoute. »
À la suite d'un tel communiqué, comment s'instaure en interne le dialogue avec les syndicats, et au sein des rédactions ? Quelles suites lui avez-vous données ?
Quelles limites posez-vous entre la liberté d'expression et d'informer, d'une part, et l'obligation qui vous est faite de ne pas contribuer à l'incitation à la haine raciale d'autre part ?
Enfin, vous avez évoqué le comité d'éthique, formé de personnalités ayant exercé la profession de journaliste. Sa composition ne pourrait-elle pas être davantage ouverte à des acteurs de la société civile, œuvrant par exemple contre le racisme et pour le féminisme, afin de mieux vous éclairer sur ces sujets ?