Vous nous avez indiqué que BFM n'était pas une chaîne d'opinion et qu'elle était attachée à un état d'esprit pluraliste. La ligne éditoriale que vous avez évoquée vit non seulement au travers des journalistes, mais aussi des chroniqueurs, dont certains, sinon tous, sont appointés par la chaîne – je ne parle évidemment pas des invités. Certains de ces chroniqueurs sont très engagés : on retrouve parmi eux à peu près toutes les nuances du macronisme, certains ayant servi le pouvoir en place et assumant leurs engagements, on y voit un certain nombre de nuances de l'extrême gauche mélenchoniste, notamment le soir avec un chroniqueur bien connu, mais personne ne s'y réclame d'un soutien aux options de Marine Le Pen, qui représente pourtant 42 % des Français. Pourquoi cette impasse si BFM est mue, comme vous l'affirmez, par l'intérêt du public ?