C'est moi qui fais ces corrections, parfois en discutant avec les directeurs adjoints de la rédaction. Il m'arrive aussi de discuter des choix éditoriaux avec Marc-Olivier Fogiel, notamment le matin, lors de la conférence de rédaction, à laquelle il assiste. Parfois, nous ne sommes pas d'accord – ce matin encore, nous avions un point de désaccord pour savoir quels angles mettre en relief dans la journée d'aujourd'hui, marquée par le conflit agricole. Nous avons en permanence de telles discussions.
Finalement, c'est moi qui prends la décision de changer ce qui ne nous convient pas. La semaine dernière par exemple, mercredi me semble-t-il, lors d'une action de la Coordination rurale devant la préfecture d'Agen, j'ai fait corriger le mot « attaquée » qui avait figuré pendant quelques minutes sur le bandeau, parce qu'il me semblait inexact. Je l'ai fait sans demander l'avis de Marc-Olivier Fogiel, qui l'a appris le lendemain, ou le soir. Je prends cet exemple parce que, sur place, des agriculteurs nous ont reproché d'avoir écrit ce mot à l'antenne, et ils avaient raison.