Nous retirons l'amendement, qui visait à mettre l'accent sur une zone d'ombre pointée par le rapport de la commission d'enquête. Les prédateurs choisissent souvent la fonction d'intervenant régulier et ne demandent pas de licence pour échapper au contrôle d'honorabilité. En exigeant de tous les bénévoles qu'ils possèdent une licence, on ouvre un sujet important, celui de l'accès au sport, de son coût et de la possibilité d'être bénévole de façon occasionnelle. Nous ne voulons pas décourager le bénévolat dans le sport – loin de là ! –, mais nous souhaitons vous alerter sur l'insuffisance du texte en matière de lutte contre les stratégies déployées par les agresseurs : si les bénévoles, les recruteurs et les autres adultes ne possédant pas de licence sont moins contrôlés que les autres, les prédateurs tenteront d'en profiter : il faut impérativement se pencher sur cette question.