Ce texte, adopté à l'unanimité au Sénat, est une avancée nécessaire pour la protection des mineurs ; il marque un progrès dans le contrôle de l'honorabilité dans le sport. Merci, madame la rapporteure, de le défendre ici, à l'Assemblée nationale.
En ce qui concerne la prévention, n'aurait-il pas fallu intégrer des dispositions locales ?
À l'article 2, la notion de « santé et [de] sécurité physique ou morale des pratiquants » aurait pu être complétée par celle d'intégrité physique, qui correspond selon nous au fait de porter atteinte au corps d'autrui, et aurait été plus adaptée au sujet des violences sexuelles.
La notion de « comportement » nous semble floue. La rédaction ne mériterait-elle pas d'être précisée et éclaircie ?
Je m'inquiète du poids qui pèsera sur les épaules des dirigeants d'association. Dans la crise du bénévolat que nous traversons, nous devons être vigilants.