Je voudrais tout d'abord adresser mes remerciements à notre collègue Pascale Boyer, députée des Hautes Alpes, qui porte pour nous aujourd'hui ce sujet important, pour toute la profession des éleveurs, et partant pour toute notre patrie qui est très attachée aux activités de production, qu'il s'agisse d'agriculture ou d'élevage. Je souhaite également rendre hommage à l'engagement de Madame Boyer en faveur de l'agropastoralisme et d'une coexistence pacifique avec le loup.
Le sujet est déjà identifié au niveau européen depuis quelques années. Il existe un groupe informel au Parlement européen qui travaille sur ce sujet.
Nous partageons les trois objectifs de cet avis politique. Il est équilibré, responsable et dans la droite ligne de ce que propose la Commission européenne : accompagner les éleveurs et les bergers, les protéger de la prédation, leur offrir une meilleure qualité de vie et encourager une meilleure coopération européenne transfrontalière, le loup n'ayant pas de frontières.
Je souhaite que nous vous accompagnions dans cette démarche et que l'avis politique que vous proposez puisse être adopté. Avec cet avis, prenant la mesure des enjeux du moment, nous devons accompagner nos collègues du Parlement européen et de la Commission européenne. Le groupe Renaissance votera en faveur de cet avis.