Il est en effet nécessaire de rompre avec la logique des silos – l'éducation nationale, la protection civile, qui dépend du ministre de l'intérieur, la santé. L'absence de centralisation est regrettable. Nous en avons fait l'expérience lorsqu'existait un secrétariat à l'aide aux victimes. Les réponses étaient alors beaucoup plus opérationnelles – je pense notamment à la création d'un guichet unique. Mais ce gouvernement, peut-être parce qu'il n'y a pas été confronté directement, a de nouveau rattaché l'aide aux victimes au ministère de la justice. Or, la justice intervient très tard, alors que l'aide aux victimes commence dans les premières secondes.