Il y a quelques semaines, j'assistais avec ma fille à une fête de fin d'année dans son lycée. À cause d'un manque d'éclairage, une personne a raté une marche et a fait une chute. J'ai été le seul à pouvoir lui porter secours.
J'ai essayé de créer une unité nationale de secouristes citoyens au sein de l'établissement, sans succès. L'administration a procrastiné et je n'ai jamais reçu de réponse. Après cet accident, l'administration m'a dit : « On savait que vous étiez là et que ça allait bien se passer. » Non seulement c'est dommage de compter sur la présence d'une personne extérieure en cas d'accident, mais ma fille avait signalé le danger sans être écoutée.
Il est important d'écouter ce qu'ont à dire les élèves et de les faire participer, car ils se connaissent et connaissent l'établissement. Ils s'écouteront entre eux ; ils ne recevront pas les messages de la même manière s'ils sont portés par un adulte. Ce n'est pas par hasard que je suis devenu l'ambassadeur des unités nationales de secouristes : c'est une démarche à laquelle je crois et c'est une ressource importante pour l'avenir.