La DIJOP a effectivement réuni les différents intervenants à plusieurs reprises, afin que nous puissions les contraintes liées aux obligations de médicalisation et de mise en place de DPS puissent faire l'objet d'une coordination. Des frictions sont apparues dès la constitution du dossier, et nous avons consacré plusieurs réunions à l'élaboration d'une matrice RACI ( Responsible, accountable, consulted, informed – réalisateur, approbateur, consulté, informé) intégrant le chef du dispositif de secouristes et le médecin responsable du dispositif médical sur site. Sans doute pourrait-on, à l'avenir, s'inspirer de cette matrice qui a obtenu la validation de la DIJOP et de la DGSCGC.
J'ajouterai, pour compléter les propos d'Edouard Donnelly, qu'il n'existe aucune interconnexion entre le dispositif de secouristes, très réglementé, et le dispositif médical, moins réglementé – sachant toutefois que la société française de médecine d'urgence nous fait des recommandations. Aucun des deux ne tient compte de son voisin dans la définition du besoin. Il ne s'agit pas d'imposer la médicalisation de tous les événements en France, mais d'établir un référentiel commun médico-secouriste pour les DPS de grande envergure, afin de mieux répartir les rôles et d'optimiser les ressources – ce qui sera d'autant plus nécessaire à l'été 2024.