En matière d'équipement, l'héritage des Jeux olympiques sera triple. Il comprendra d'abord l'hyperviseur, mis en place au sein du CNCS, dont nous pourrons tirer profit lors de la prochaine cellule interministérielle de crise.
Il faudra également intégrer à l'héritage les programmes d'acquisition, prévus notamment dans le cadre du contrat capacitaire interministériel (CCI) de lutte contre le terrorisme. La loi d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur (Lopmi) prévoit ainsi des investissements à hauteur de 26 millions d'euros pour acheter des équipements de lutte contre les menaces nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Il convient d'y ajouter le lancement du programme Réseau radio du futur (RFF), destiné aux forces de l'ordre et de secours.
Enfin, l'héritage des Jeux comprendra de nouveaux équipements – par exemple, les outils de vidéosurveillance augmentée, qu'il faudra évaluer au terme de l'expérimentation courant jusqu'en mars 2025. S'agissant des scanners à ondes millimétriques, qui sont utilisés dans les aéroports, les organisateurs ont fait le choix de ne pas les utiliser à l'occasion des Jeux, en raison de dysfonctionnements constatés par fortes températures.
Citons aussi les portiques Express, déjà utilisés à l'Accor Arena de Bercy, qui détectent les masses métalliques de façon très performante, tout en permettant un passage très rapide, et dont il nous restera à définir les règles d'emploi.