Les différentes formes de musique sont le reflet de la société. Nous avons la chance de connaître des expressions culturelles fort diverses, en particulier dans nos territoires – je pense bien sûr à la musique corse ou à la musique bretonne. Ces musiques sont soutenues par la puissance publique, notamment grâce au statut d'intermittent, qui s'avère important.
Le Centre national de la musique, financé essentiellement par une taxe sur les billetteries de spectacles, y participe également. La proposition de loi de notre collègue Erwan Balanant va donc dans le bon sens. Je pense même qu'elle fut l'aiguillon nécessaire pour que cette mesure soit intégrée dans le projet de loi de finances. C'est le rôle des parlementaires que de faire pression quand ils estiment qu'une bonne idée doit aller jusqu'au bout.
Cette disposition ayant été adoptée dans le cadre du PLF, vous nous avez annoncé, monsieur le rapporteur, que vous retiriez votre texte. Sachez que nous l'aurions soutenu avec entrain. Nous vous remercions d'avoir porté le fer sur cette question importante.