Avant de poser ma question, je voudrais simplement témoigner, au nom de notre groupe, d'une légère divergence sur les présupposés, je pense aux propos de Monsieur Jacquemot concernant la légitimité des financements à l'Afrique. Je crois qu'il ne faut pas raisonner en termes de légitimité. S'il est évident que les pays développés ont pu générer des externalités négatives, des externalités positives ont également été fournies. Je pense notamment aux progrès en matière sanitaire. Le monde développé ne doit pas assumer une culpabilité collective vis-à-vis des pays africains.
Cela étant posé, pour éviter davantage d'externalités négatives et de difficultés, il est absolument nécessaire d'être présent en Afrique, et de participer au financement du développement des économies africaines et de la transition écologique. À défaut, d'une manière ou d'une autre, les problématiques, notamment démographiques, deviendront des problèmes qui toucheront l'Europe en général et la France en particulier.
Vous avez peu évoqué les questions de gouvernance étatique, mais aussi des entreprises. Comment améliorer la gouvernance des flux financiers en direction de l'Afrique ?