En 2023, l'aide publique au développement s'est établie à 15,9 milliards d'euros, en progression de 700 millions d'euros par rapport à 2022. La France tient ses engagements de montée en puissance d'une programmation de l'aide publique au développement, qui correspond aujourd'hui à 0,55 % de notre revenu national brut.
Dans le cadre de son aide, la France continue à comptabiliser l'annulation de dettes et généralement l'action sur l'endettement des pays africains. Considérez-vous cette pratique comme normale et est-elle commune aux autres pays prêteurs ? Je sais qu'elle est discutée. Ensuite, quel contrôle exerçons-nous aujourd'hui sur l'utilisation de cette aide publique au développement par les pays bénéficiaires ?
Le Président de la République a exprimé sa volonté de mettre fin au franc CFA. Quels sont les points d'attention auxquels le gouvernement sera confronté dans le cadre de la mise en œuvre de cette promesse ? Selon vous, sera-t-elle tenue et si tel est le cas, à quelle échéance ? Enfin, quel est aujourd'hui le niveau de sinistralité de la dette des pays africains ?