Par l'amendement de notre excellente collègue Sandra Regol, nous voulons rétablir l'intégralité de l'article 16 qui prévoyait un meilleur encadrement du passage d'un agent public vers un poste dans un cabinet de conseil du secteur privé lucratif, et inversement, en confiant cette mission à la HATVP. Nous croyons qu'au nom de l'intérêt général et de la conception que nous devons nous faire de la République et de l'exemplarité de l'État, il faut protéger notre démocratie de cette tentation de la start-up nation où le service de l'État, le service public, n'est qu'une étape sur un CV entre deux activités de consulting ou de lobbying au service d'intérêts privés. On l'a beaucoup vu depuis 2017. C'est une tare originelle du macronisme que cette vision du pantouflage entraînant la confusion entre l'intérêt général et celui des lobbies. On l'a constaté encore il y a quelques instants dans plusieurs annonces du ministre de l'agriculture… ministre des pesticides, devrais-je dire.