Dans le prolongement de ce qui vient d'être dit, je rappelle que les Gafam, grâce à la collecte massive de données auprès de chacun d'entre nous et auprès des entreprises, détiennent davantage d'informations sur nous que nous en détenons nous-mêmes. L'archivage de ces informations alimente des bases de données volumineuses, qui permettent à certaines entreprises de mener une prospection commerciale ciblée, dans le meilleur des cas. On pourrait aussi imaginer que des entreprises extraterritoriales comme Microsoft ou Google fassent un usage politique de leurs masses de données. Il suffit de penser à l'ingérence de certains pays étrangers dans la politique intérieure de notre pays, dénoncée ici même.
Nous devons impérativement nous prémunir contre un tel danger, d'autant que la sécurité sociale vient de décider l'hébergement de nos données médicales chez Microsoft. La moindre des choses est de faire toute la transparence sur l'usage des données sensibles.