La mise à sac de nos services publics rapporte à ceux qui offrent des services privés, car les besoins sociaux ne disparaissent pas. Elle rapporte aux plus riches à qui vous refusez de prélever des impôts, mais à qui vous empruntez de l'argent à taux variable ! Oui, madame Darrieussecq, même si cela vous déplaît de l'entendre ! Elle rapporte aussi aux cabinets de conseil, fers de lance de l'idéologie ordolibérale. Les cabinets de conseil s'insèrent dans un grand tout vorace et rapace : tout doit être monétisé, entre des mains et des intérêts privés.
La présente proposition de loi ne vise pas seulement à encadrer un secteur d'activité qui était jusqu'à présent à l'abri des regards. Elle est le prolongement de ce que nombre de nos prédécesseurs ont fait avant nous : prémunir l'intérêt général et protéger le service public. Notre exigence est simple : gouverner selon les besoins !