L'État doit-il rationaliser son recours aux prestations extérieures ? Oui, évidemment.
À l'heure de légiférer sur le sujet, je tiens à rappeler le bilan du Gouvernement. Ces dernières années, nous avons agi efficacement, concrètement, sans démagogie, afin d'encadrer le recours aux prestations de conseil.
Tout d'abord, la circulaire du Premier ministre du 19 janvier 2022 a fixé à la fois des modalités de contrôle interne et un cap en matière de réduction des dépenses de conseil à court terme – rationalisation qui s'impose face à l'impérieuse nécessité de réduire nos dépenses publiques.
L'application de cette circulaire a favorisé la définition d'une véritable stratégie de pilotage des dépenses de conseil qui a permis de réduire drastiquement les commandes de prestations de conseil au sein des ministères. Entre 2021 et 2022, les dépenses ont ainsi baissé de moitié, passant de 271 millions d'euros à 137 millions. Elles ont été divisées par trois entre 2021 et 2023, pour s'établir à 80 millions l'an passé.