Dans le cadre des travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), le monde est découpé en grandes zones géographiques, et la descente d'échelle est donc essentielle pour nous permettre de caractériser l'aléa et les phénomènes. Nous savons qu'il existe encore des incertitudes, à propos par exemple des pluies intenses – où passera la frontière entre les zones où il pleuvra moins et celles où il pleuvra plus ? S'agira-t-il de tempêtes de type hivernal, comme nous en avons connu, ou de phénomènes de type cévenol, marqués par un phénomène très violent sur une période très courte, succédant à de très longues périodes sans pluie – à la différence de ce qui s'est produit dans les Hauts-de-France, qui ont connu trente jours d'affilée de pluie ininterrompue ? Nous devons nous préparer à ce grand écart entre des phénomènes très différents.