Nous travaillons déjà ensemble dans de nombreuses instances. En matière de vigilance crues, par exemple, il existe un comité de pilotage interministériel, et nous élaborons les textes ensemble. Au-delà des questions actuelles, nous nous projetons aussi dans des évolutions pour l'avenir. La mission d'appui aux politiques de prévention des risques naturels outre-mer (Mapprom), que nous n'avons pas encore évoquée, est une instance relevant de M. Cédric Bourrillet en sa qualité de délégué aux risques majeurs, et qui travaille tant avec le ministère de l'intérieur et des outre-mer qu'avec le nôtre. Dans ce cadre, des feuilles de route ont été élaborées, prévoyant des actions à court terme, comme le plan séisme Antilles sur lequel nous travaillons actuellement, mais aussi, très souvent, un volet consacré au changement climatique, avec par exemple le Réseau de surveillance volcanologique et sismologique de Mayotte (Revosima).
Ce sont là des projets que nous portons ensemble. Comme nous, le ministère de l'intérieur travaille toujours à court et à long terme. Ainsi, l'année dernière, il avait confié à Météo-France une étude pour la partie risques naturels, s'interrogeant sur le positionnement à adopter et sur les évolutions possibles compte tenu de l'ensemble des phénomènes, de leur extension et de leur nouveauté. Le ministère me semble donc prendre pleinement en compte les risques naturels.