Les actions sont en effet plus ponctuelles au niveau central, même si j'ai participé à une cellule interministérielle de crise courant novembre 2023. Ce sont donc nos directions départementales des territoires qui sont sollicitées pour participer aux centres opérationnels départementaux (COD).
En matière de risques naturels, le réseau Vigicrues donne lieu à des relations à double niveau : les services de prévision des crues, qui travaillent plutôt selon des logiques de bassins ou de sous-bassins hydrographiques, sont en contact avec les préfets et les autorités de gestion compétentes selon les périmètres concernés, tandis qu'au niveau national, le Service central d'hydrométéorologie et d'appui à la prévision des inondations (Schapi), qui relève de mon service et agrège, tamponne et diffuse l'information, est en contact étroit avec le Cogic et veille à ce que l'autorité qui gère la crise dispose de cette information en amont, avant le grand public et avec la plus grande anticipation.
La modélisation des aléas prend là toute son importance, et ce sont là des travaux que nous menons en continu, afin d'anticiper au maximum la connaissance de l'intensité du phénomène à venir pour donner plus de temps à la gestion de crise.