La Journée nationale de la résilience a d'abord été institutionnalisée par la loi du 10 juillet 2023 visant à renforcer la prévention et la lutte contre l'intensification et l'extension du risque incendie. Comme pour toutes les journées de ce type, un travail de fond est effectué pour développer sa notoriété et en faire un temps fort, qui associe toutes les parties prenantes et inclut tous les risques. Au départ centrée sur les risques naturels, elle accorde désormais une place croissante aux risques technologiques.
Nous nous appuyons beaucoup sur notre « constellation » : les associations qui travaillent avec nous sur ces sujets. Entre la première édition et celle de cette année, le nombre d'actions a progressé de plus de 47 %, pour atteindre plus de 3 000 sur l'ensemble du territoire, y compris dans les outre-mer, qui sont exposés à quasiment tous les risques naturels.
C'est satisfaisant, mais insuffisant : il faut faire en sorte que ces actions aient lieu tout au long de l'année, et que la journée du 13 octobre n'en soit que le temps fort. Nous voulons travailler avec le milieu scolaire, car nous croyons beaucoup à l'éducation des plus jeunes. Cette année, nous allons aussi développer des jeux, des quiz et des publications sur les feux de forêt dans Le Journal de Mickey, par exemple, pour toucher les jeunes avec d'autres médias.
Un travail de fond est effectué auprès des élus par les services déconcentrés et les associations. Pour encourager ces dernières à développer les modules de formation qu'elles ont mis en place, nous avons augmenté le montant des subventions accordées.