La législation française sur les sapeurs-pompiers volontaires est critiquée par la Commission européenne. Elle est en effet dérogatoire au droit commun européen, dans la mesure où certains sapeurs-pompiers peuvent ne pas respecter l'obligation de repos quotidien. Apporter une garantie totale, statutaire, à l'activité volontaire, en dehors de la profession principale, viendrait fragiliser le modèle des secours. Cela n'exonère pas les sapeurs-pompiers volontaires de la nécessité de disposer d'une couverture du risque métier lié à leur activité. Celle-ci ne peut être assurée que par la partie statutaire, c'est-à-dire les SDIS.