Les pompiers des Landes et de la Gironde n'avaient pas la même doctrine d'intervention. Nous n'avons pas eu à déplorer de victime. Toutes les maisons ont été sauvées, à l'exception de quelques-unes situées au cœur de la forêt. Cela étant, on a assisté à des sautes de feu, inédites, de 1 kilomètre – de grosses « poches » vertes n'ont ainsi pas été touchées. Or, la largeur d'un coupe-feu classique excède rarement 300 mètres. Les coupes tactiques ont permis de rassurer la population et de se donner du temps. Il fallait éviter la jonction des feux de Landiras et de La Teste, et la propagation des flammes au massif forestier des Landes. La décision de recourir à une coupe tactique à ce moment-là m'a paru opportune.