Monsieur Cazeneuve, je vous remercie pour votre décision car il n'est jamais facile de retirer ses amendements. Je reste évidemment ouverte à toute discussion ou négociation jusqu'à l'examen du texte en séance, comme je l'ai été avant la tenue de cette réunion de commission. J'essaierai de retrouver les études qui étayent ma position – les plus récentes comme les plus anciennes, car il est parfois intéressant de voir comment les choses ont évolué.
Monsieur Bricout, le sondage que j'ai évoqué montre que la population sud-africaine pense que son pays serait plus attractif sans trophées de chasse. Je ne sais pas si elle demande l'interdiction de cette pratique et je ne connais pas les raisons politiques pour lesquelles une telle mesure n'est pas adoptée. Je ne peux pas non plus affirmer que cette activité se maintiendra quoi qu'il arrive en Afrique du Sud, parce que je ne travaille pas sur les relations bilatérales entre la France et ce pays et que je n'ai pas à m'ingérer dans ses affaires, n'étant pas sud-africaine. J'essaierai d'obtenir quelques informations supplémentaires sur le débat public autour de cette pratique dans ce pays – la question y est forcément discutée, sinon il n'existerait pas de sondages locaux, répétés année après année, qui montrent un accroissement du nombre de personnes pensant que leur pays irait mieux sans ces trophées.