Mes chers collègues, personne n'est entré dans cet hémicycle sans émotion, sans ressentir l'histoire dont ces murs sont empreints, l'histoire de la République, qui s'est forgée en ce lieu à nul autre pareil.
Des voix fortes résonnent dans ces travées. Ce sont les voix de ceux à qui nous devons de vivre dans un pays libre, qui eut l'ambition, jadis, de livrer au monde un message dont vous êtes aujourd'hui les garants : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. »