C'est aussi une question d'offre. Les grands groupes ont diffusé des séries américaines pendant un certain temps, puis ces produits ont connu une raréfaction, parce que des acteurs mondiaux qui ont des plateformes de distribution directe ont émergé. Énormément de créations françaises et de flux ont alors vu le jour. M6, par exemple, diffuse plus de flux et de magazines d'information qu'il y a quatre ou cinq ans. On ne sent pas une baisse de la demande du côté des chaînes. Les plateformes, quant à elles, ont fait beaucoup de fiction, mais leur prochain mouvement concerne le flux. Un programme tel que « Popstars », qui a fait les beaux jours de M6, sera prochainement sur une plateforme américaine qui fait aussi de la distribution. La concurrence va aussi se développer en matière de flux, et nous aurons donc à résister dans ce domaine.